Chasse 2015 /2016 - week end du 3 au 5 juillet 2015
Je groupe les sorties de ce week end ...
Vendredi 3 juillet :
Tout d'abord vendredi soir... Ah une sortie à la fraîche ... il est 20h00 quand j'attaque le bois au dessus de la maison .... espérant croiser le brocard ...
Je vérifie l'orientation du vent, et il m'indiquera de monter par la piste DFCI... et malgré les gravillons, j'arrive à progresser sans trop de bruit.
Une fois n'est pas coutume, j'alterne les longues pauses les yeux dans les jumelles et les courts déplacements.
Vers 21h00, je suis posté dans le bois gauche, à flanc de colline, sur un gros rocher.
Devant moi des bruyères avec des coulées, et dans mon dos quelques chênes.
De longues minutes d'attentes, quand j'entends du bruit. Mes sens sont en alertes et mon arc prêt.
On devrait interdire aux écureuils de nous faire des frayeurs !!!! Ce petit diablotin faisait un vacarme du tonnerre dans les feuilles puis est venu monter dans l'arbre juste devant moi... i s'éloignera tranquillement en sautant de branches en branches.
21h25, l'obscurité gagne l'intérieur du bois, je me décide à redescendre tout doucement. Je progresse d'environ 50 mètres, quand j'aperçois un terrier avec de la terre fraîchement sortie. Je suis à une quinzaine de mètres, en descente, avec deux pins qui me cachent un peu la vue, mais j'aperçois le dos d'un animal qui rentre dans le terrier.
Quelques secondes plus tard, c'est bel et bien un blaireau qui sortira sa tête en regardant dans ma direction et sans cout en humant l'air.
Il rentre de nouveau. J'en profite pour me rapprocher et faire un affut afin d'observer si cet animal ressortira. C'est la première fois que j'observe un blaireau dans les bois.
10 minutes passeront et je ne verrai plus rien...
Je continue donc la descente du vallon afin de rattraper la piste DFCI et rentrer à la maison.
Samedi 4 juillet :
Ce matin, je me lève un peu à la bourre ... et donc lorsque j'arrive au parking, deux véhicules y sont stationnés... un ne m'est pas inconnu... dans l'autre la housse d'un compound... ma supposition se confirme, et tout est validé par un texto. Après quelques échanges, je devine les itinéraires empruntés et préviens mes deux compères de mon changement de spot.
Je me dirige vers la zone où un brocard m'avait largement aboyé pour mon anniversaire l'an dernier. J'avance tout doucement. Le temps est frais et les conditions idéales pour chasser bien que le sol soit quand même très sec !
Je me retrouve sur cette place où il était sorti un soir de juillet. J'opte pour un affût, presque couché dans les herbes, à surveiller les différentes coulées de cette partie boisée, où les bruyères, parfois sèches, ornent le sol.
Une demi heure à écouter, observer la nature se réveiller. Je choisi d'aller voir si des indices de présence.
C'est vraiment impénétrable, je rebrousse chemin et rencontre un autre chasseur à l'arc, qui à rejoint la place par le bas du territoire. Quelques échanges puis nous reprenons notre progression. Je le alisserai partir sur la droite, et engage mon avancée au bout de cinq minutes.
Il est 7h15, et le soleil est déjà bien présent. Je me rend sur un petit vallon, derrière un bosquet de bruyère, et je jumelle cette zone parfois dégagée.
Au bout de 10 minutes, j'aperçois une tâche rousse à 70 mètres. Je remets les jumelles, et c'est une chevrette qui à fait son apparition... Elle est vite suivie par un second animal, qui semble être un jeune de l'année ...
Waouh ! Je ne bouge plus et bien que debout, je reste en position pour "faire partie" du décor.
Elle viande tranquillement alors que le faon aura fait demi tour.
Il fait très chaud au soleil, mais je tiens ... et ne bouge pas.
D'un coup mademoiselle capreolus regarde fixement dans ma position... alors je ne bouge pas, même pas les cils, et malgré la distance je ne veux pas l'effrayer ... Peut être que monsieur est en embuscade ???? !!!!! ????
Elle essaie de me surprendre en baissant la tête puis en la remontant quasi instantanément ! Mais je n'ai pas bouger et elle continuera son repas.
Cela dure presque 10 minutes avant qu'elle ne s'éclipse doucement.
Je patiente encore près de 30 minutes en surveillant si cela revient, mais rien n'y fera.
En vérifiant l'orientation du vent, je me déplace sur une grande boucle à ma gauche pour repasser là où se trouvaient la chevrette et son faon.
Arrivé sur palce, je trouverai des moquettes du faon, témoignant de son passage.
J'entame donc une nouvelle petite côteet me retrouve sur une seconde place mêlant arbustes et herbe rase. Le terrain est très sec et j'emprunte un petit sentier.
Au bout de 20 mètres, une seconde chevrette, seule, avance tranquillement et pars dans le sens inverse ! Eh bien, le quartier est fréquenté !!
Je trouve une entrée dans le bois... et là je peux vous dire que dans l'herbe, d'environ 30 cm, on voit très bien les allées et venues du gibier, notamment des sangliers ayant transportés de la boue.
Je suis la coulée, et dans le sable trouve l'emprunte d'un pied de chevreuil... Bingo, on progresse.
Je continueencore et encore, à pas de loup, pour traverser cette zone et me retoruver 200 m plus loin, près d'un cabanon en pierres au milieu des bois.
Là, je peux vous dire que j'ai été surpris de trouver ce frottis !!!!
Bon, les choses sérieuses vont commencer ... Il va falloir affûter dans le coin !!!
Je continue à rentrer vers la voiture car il est pratiquement 10h00, et là cela devient de plus en plus difficile à tenir avec cette chaleur.
Dimanche 5 juillet :
Après avoir travaillé hier soir, et donc une courte nuit, me voilà de nouveau sur le pont à 6H00 dans le Vallon des tuileries.
J'attaque mon approche le plus minutieusement possible, si bien qu'il me faudra plus d'une heure et demi pour faire 300 mètres !
Vous ai je déjà dit qu'il faudrait interdire aux écureuils de faire autant de bruit ??? Là ce n'était pas un mais trois écureuils qui se coursaient aux travers des branches.... J'étais tellement concentrés que je m'imaginais à chaque fois le déplacement d'un sanglier !!!
Deux finiront par se crier dessus, et je peux vous dire que Tic & Tac avaient des cris très stridents !!!
Ça y est il est 7h45 et je suis arrivé sur mon poste d'affût. Affût au sol, contre un arbre.
Là encore la colline se réveille, les cigales entament leurs chants, et les rayons du Soleil pénètrent à travers les branches des nombreux chênes de la zone.
J'essaie d'être silencieux, et la fatigue me permettra de l'être.
Vers 8h20, des bruits de pas se font entendre... cela descends vers moi légèrement à gauche.
Un renard, sortira, mais passera trop vite et trop loin pour essayer de décocher ! J'imite le cri de la souris pour essayer de changer son trajet mais sans succès.
Merde alors, troisième renard de l'année et toujours pas la possibilité de tirer.
Je patienterai encore jusque vers 9h00, avant de reprendre mes déplacements.
Sur le retour, je n'observerai pas d'indices de présence récents, et je pense que le brocard du coin n'est pas forcément dans les parages.
Je décide donc de rentrer à la voiture et de retourner sur le spot du cabanon pour y préparer mon affût.
Enfin sur la nouvelle zone, mon attention se jete sur ce pin, en bordure du bancaou et de cette petite langue boisée matérialisant un tout petit vallon.
Après une bonne demi heure d'installation, voilà le poste prêt à me recevoir pour un prochain affût.
Bon ben voilà, c'est prêt !!!
Il n'y aura plus qu'à se poster. Sur la première photo, tout devant, limite la partie où la chevrette et son faon sont sortis hier... il y a environ 120 m.
Face à moi toujours, une draille coupe la parcelle perpendiculairement, où proche de la partie boisée, j'ai trouvée des moquettes, mais un peu sèche ....
Il vient dans le secteur mais il va encore falloir s'armer de patience afin d'être là au bon moment !!!
La passion de la chasse ...