Chasse 2014/2015 - 22 juin 2014

En cette fin de journée, la température est encore très élevée.

Arrivé sur mon territoire à 17h30, je prends largement le temps de me préparer car la chaleur est étouffante.

Une fois équipé, je me décide à attaquer tranquillement, il est alors tout juste 18h00.

Je progresse lentement dans la végétation. Tout est sec, très sec, trop sec. D'ailleurs, au bout de 10 minutes mes suis obligé de stopper ma progression, car malgré le fait que j'essaie de faire le moins de bruit possible, je viens, à l'insu de mon plein gré, dérangé des animaux, cependant je n'en connais pas l'espèce.

Habitude de mon ami Yann, le premier qui bouge a perdu, alors me voilà essaient de bloquer mon corps et me fondre dans la végétation.

Au bout de 20 minutes à scruter les moindre feuilles qui bougent, je me décide à me remettre en avant.

J'avance donc en direction d'un vieux pin mort, couché, qui fera office d'affût. En y arrivant, j'entends des pas se rapprochant.

Je me tourne, et sur ma gauche les feuilles bouges en ma direction. C'est trop bas pour être un brocard.

Un marcassin, limite bête rousse, auquel il restera juste deux livrées sur le dos, viendra vers moi tout en reniflant. Arrivé à 8 m, il regardera dans ma direction puis repartira, aussi tranquillement et sereinement qu'à son arrivée.

Je sens, une fois de plus, que le coin ne semble pas forcément mauvais. Nous sommes à peine à 50 m de là où mon tree stand m'a été volé...

Je me pose donc sur mon pin, il est 18h30 et l'attente commence ...

J'ai du mal à tenir en place pourtant je me force.

Seul un pic viendra me déranger et je ne pourrais pas m'empêcher de suivre ses allers et venues dans les arbres. C'est fou là aussi comme ça bouge.

Autour de moi aussi ça bouge. Le marcassin avait du retrouver sa mère et tout ce petit monde tourne dans un rayon de 50 mètres en dessous de moi, dans un fond de vallon.

Mr le brocard aboiera deux fois au loin pendant qu'un gus s'amusera avec sa moto sur la piste DFCI .... dérangeant par la même occasion mon prince.

Il est 21H30 quand je me décide à rentrer. De toute façon, il commence à faire de plus en plus sombre dans les bois.

Encore une belle soirée, avec ce marcassin tout proche... On continu à y croire.